Lyme : vecteurs, symptômes, prévention et accompagnements naturels

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TOUT CE QU’IL FAUT SAVOIR !

Avec les beaux jours, reviennent en force les pires ennemies de nos balades, les tiques (mais pas que), vectrices de la maladie de Lyme ! La maladie de Lyme est une maladie bactérienne transmise par les tiques entre autres. Elle peut causer une gamme de symptômes allant d’un simple érythème migrant à des problèmes neurologiques et cardiaques. La prévention est la meilleure stratégie pour éviter la maladie de Lyme, et il existe des méthodes naturelles pour aider à réduire les risques. Dans cet article, nous examinerons quelques-unes des méthodes naturelles les plus efficaces pour prévenir et accompagner la maladie de Lyme.

Animaux domestiques - Lyme - Borrelia — Animaux domestiques et Lyme

Les vecteurs de Lyme

La maladie de Lyme est une maladie vectorielle. Les vecteurs sont des organismes qui transmettent des agents pathogènes d’un hôte à un autre, généralement lorsqu’ils se nourrissent du sang de leur hôte. Le vecteur le plus courant de la maladie de Lyme sont les tiques, oui ! Mais pas que…. leurs larves également, ainsi qu’araignées, moustiques, taons, aoûtats, mélophages, puces… sembleraient être également des vecteurs de la maladie de Lyme !

Ils sont infectés par la bactérie Borrelia burgdorferi et une multitude de co-infectants qui rendent parfois complexe le diagnostic et la prise en charge. Mais heureusement, toutes les tiques et autres insectes ne sont pas infectés !

On soupçonne aussi une transmission de la mère à l’enfant, par les relations sexuelles (chlamidiae, un des co-infectants de Lyme, est sexuellement transmissible). La transmission par les transfusions sanguines, les animaux de compagnie infectés est très controversée…

Les symptômes de la maladie de Lyme

Vous avez été piqué ? Comment savoir si l’on est atteint de la maladie de Lyme ?

S’il y a un érythème migrant (cercles concentriques sur une grande surface : jusqu’à 30 cm, à ne pas confondre avec la petite inflammation due à la piqûre comme pour tout autre insecte), pas de doute, il est le signe du conflit entre Borrélia, ses co-infectants et les lymphocytes, ces guerriers de notre système immunitaire. Cette éruption apparaît généralement dans les 3 à 30 jours suivant la piqûre de tique et se présente sous la forme d’une tâche rouge ou rose qui s’élargit progressivement en anneau. Dans ce cas, il faut consulter un médecin au plus vite.

Mais, dans 30 % des cas, il n’y a pas d’érythème migrant. Et la maladie de Lyme peut être asymptomatique jusqu’à 10 ans après piqûre….

Stade 1 : Infection précoce

Le premier stade de la maladie de Lyme est généralement caractérisé par une éruption cutanée qui se développe quelques jours ou quelques semaines après la piqûre de tique infectée. Cette éruption peut avoir une apparence caractéristique d’une tâche centrale rougeâtre entourée d’un anneau rouge. D’autres symptômes possibles comprennent de la fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires et articulaires, et une fatigue générale. Si la maladie de Lyme est diagnostiquée et traitée à ce stade, les chances de guérison complète sont excellentes.

Stade 2 : Dissémination de l’infection

Si la maladie de Lyme n’est pas diagnostiquée et traitée au stade 1 (par absence d’érythème migrant par exemple), elle peut progresser vers le stade 2, également appelé stade de dissémination de l’infection. À ce stade, la bactérie se propage dans tout le corps, causant une variété de symptômes, tels que des douleurs articulaires et musculaires, une faiblesse musculaire, des engourdissements et des picotements, des troubles cardiaques, des maux de tête, une raideur du cou, des troubles visuels et des problèmes de mémoire et de concentration.

Stade 3 : Maladie chronique

Si la maladie de Lyme n’est pas traitée au stade 2, elle peut devenir une maladie chronique. À ce stade, les symptômes peuvent persister pendant des mois ou des années, même après le traitement. Les symptômes possibles comprennent des douleurs articulaires chroniques, de la fatigue, des troubles cognitifs, des troubles du sommeil et des problèmes neurologiques.

Il est important de noter que toutes les personnes atteintes de la maladie de Lyme ne présentent pas les mêmes symptômes ou ne passent pas par les mêmes stades de la maladie. Certaines personnes peuvent avoir des symptômes légers ou ne pas présenter d’éruption cutanée, ce qui rend le diagnostic plus difficile.

Les symptômes courants de la maladie de Lyme comprennent des maux de tête, des douleurs articulaires et musculaires, de la fièvre, de la fatigue mais aussi des troubles neurologiques tels que la méningite, la paralysie de Bell (paralysie faciale) et la neuropathie, mais la maladie de Lyme, c’est plus de 70 symptômes différents, dans tous les systèmes.

Erythème migrant - maladie de Lyme — Erythème migrant

Borrélia n’est pas toute seule, il y a des dizaines de co-infectants, virus, parasites…avec des symptômes fluctuants et très différents d’une personne à l’autre, donc difficiles à identifier, des réactivations lorsque le système immunitaire est affaibli, d’où l’errance médicale. elle est entourée d’un biofilm qui la rend très peu vulnérable aux antibiotiques. Le test Elisa n’est pas assez sensible, enfin il est sensible à un type de Borrélia, mais il y a au moins 5 Borrélias différentes identifiées en Europe… Il a été abandonné par la plupart des autres pays.

Il y a plusieurs co-infections courantes qui peuvent accompagner la maladie de Lyme chez une personne infectée. Les co-infections sont des infections causées par des organismes pathogènes autres que Borrelia burgdorferi, la bactérie responsable de la maladie de Lyme.

Les co-infections les plus courantes associées à la maladie de Lyme sont :

Babésiose: Une infection parasitaire causée par le protozoaire Babesia microti, qui peut causer des symptômes similaires à ceux de la malaria, y compris de la fièvre, des frissons, de la fatigue et des douleurs musculaires.
Ehrlichiose/anaplasmose: Une infection bactérienne causée par les bactéries Ehrlichia chaffeensis ou Anaplasma phagocytophilum, qui peut causer des symptômes tels que de la fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires et des vomissements.
Bartonellose: Une infection bactérienne causée par la bactérie Bartonella, qui peut causer une variété de symptômes, notamment des douleurs musculaires et articulaires, de la fièvre, de la fatigue et des éruptions cutanées.
Mycoplasmose: Une infection bactérienne causée par les bactéries Mycoplasma, qui peut causer des symptômes tels que de la fatigue, des douleurs musculaires et articulaires et des maux de tête.

Il est important de noter que la présence de co-infections peut compliquer le diagnostic et le traitement de la maladie de Lyme, et peut également rendre les symptômes plus graves et plus difficiles à traiter. Les personnes atteintes de la maladie de Lyme qui présentent des symptômes persistants ou qui ne répondent pas aux traitements conventionnels devraient être examinées pour d’autres infections et co-infections possibles.

En cas de symptômes « bizarres », changeants, d’errance médicale, de prise d’anti-dépresseurs, parce que « c’est dans la tête », il peut être bon de consulter un médecin sensibilisé à la maladie.

Méthodes naturelles de prévention de la maladie de Lyme

La prévention est la meilleure stratégie pour éviter la maladie de Lyme, et il existe des méthodes naturelles pour aider à réduire les risques. Nous allons passer en revue quelques-unes des méthodes naturelles les plus efficaces pour prévenir la maladie de Lyme.

Renforcer son système immunitaire

Un système immunitaire fort peut aider à prévenir l’infection par la maladie de Lyme. Pour renforcer votre système immunitaire, assurez-vous de manger une alimentation saine et équilibrée riche en fruits, légumes et aliments riches en antioxydants. Faites de l’exercice régulièrement et pratiquez des techniques de gestion du stress comme la méditation et le yoga.

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Manger des aliments riches en vitamine B et de l’ail

Peut-être avez vous remarqué que les tiques, tout comme les moustiques sont plus attirées par certaines peaux que par d’autres ? Les vitamines du groupe B sont indispensables au maintien du système immunitaire.

La vitamine B1 (thiamine) est un répulsif naturel contre les tiques (et les moustiques). Elle modifie sensiblement l’odeur de la transpiration. On la trouve dans le pollen frais. Les aliments riches en vitamine B comprennent les céréales complètes, les noix, les légumes verts à feuilles, les viandes maigres et les légumineuses. Essayez d’ajouter ces aliments à votre alimentation régulière pour aider à prévenir les piqûres de tiques.

Les tiques n’aiment pas non plus l’odeur et le goût de l’ail, donc si vous en consommez régulièrement, vous pouvez aider à prévenir les piqûres de tiques. N’hésitez pas à ajouter de l’ail frais à votre alimentation régulière.

ACCOMPAGNEMENT EN NATUROPATHIE

Utiliser des huiles essentielles et l’homéopathie

Les huiles essentielles sont des extraits concentrés de plantes qui sont utilisées pour diverses propriétés thérapeutiques. Certaines huiles essentielles, telles que l’huile de citronnelle, l’huile d’eucalyptus, l’huile de menthe poivrée, l’huile de lavande et l’huile de thym, sont connues pour leurs propriétés répulsives contre les tiques. Ajoutez quelques gouttes de l’une de ces huiles essentielles à votre lotion ou huile de massage préférée et appliquez sur votre peau avant de sortir à l’extérieur. Les huiles essentielles peuvent être un complément naturel utile, alternatif aux répulsifs.

Voici un mélange en homéopathie qui réduit les risques de piqûres : caladium seguinum 7CH, ledum palustre 7CH, calcarea phosporica 7 CH, 3 granules, 3 fois par jour et Peros Tick du Labo Loën pour vos animaux domestiques.

Avoir les bons réflexes

Éviter les zones infestées de tiques

Les tiques sont plus fréquentes dans les zones boisées et herbeuses, ainsi que dans les zones humides et marécageuses. Si vous vivez ou passez du temps dans ces zones, il est important de prendre des précautions pour réduire le risque de morsure de tique. Portez des vêtements de couleur claire pour repérer plus facilement les tiques, utilisez des répulsifs à base de plantes comme l’huile de lavande ou l’huile d’eucalyptus, et évitez de marcher dans les herbes hautes où les tiques peuvent se cacher.

Contrôler son environnement

Si vous avez un jardin ou une pelouse, vous pouvez prendre des mesures pour réduire la population de tiques. Gardez votre pelouse tondue et enlevez les feuilles mortes, les branches et les broussailles où les tiques peuvent se cacher. Si vous avez des animaux domestiques, traitez-les avec des produits répulsifs pour tiques et vérifiez régulièrement leur fourrure pour détecter les tiques.

Faire une vérification régulière de votre corps

Après avoir passé du temps à l’extérieur, vérifiez régulièrement votre corps pour détecter les tiques. Les tiques sont souvent petites et difficiles à voir, donc vous devrez peut-être demander l’aide de quelqu’un d’autre pour inspecter certaines zones. Utilisez un miroir pour vérifier les zones difficiles à voir, telles que le cuir chevelu.

Toujours retirer une tique le plus tôt possible et avec un tire tique (car avec une pince à épiler, en appuyant dessus, elle rejette de la salive)
Mettre sur la piqûre un mélange huile/huiles essentielles immédiatement et pendant plusieurs jours, 2 fois par jour : une noisette d’huile et une goutte de chacune de ces huiles essentielles : origan, antibactérien très puissant et large spectre, tea tree, antifongique en plus, ravintsara, antiviral, et lavande vraie pour adoucir

Les accompagnements naturels de la maladie de Lyme

Si malgré toutes ces précautions, la piqûre de tique conduit à un érythème migrant ou à des symptômes (immédiats ou au bout de plusieurs années mais que vous avez un doute)

En stade 1, les chances de guérison complète de la maladie de Lyme sont excellentes.

Il est essentiel de consulter son médecin pour faire le bilan sanguin (Elisa pas fiable à 100% voire Western Blot, plus précis, mais pour lequel il faut insiter beaucoup pour pouvoir le faire, si Elisa est négatif et qui sera à votre charge), et suivre le traitement antibiotique prescrit pour 2 à 3 semaines.

Comme nous l’avons déjà vu, Borrélia a un biofilm résistant aux antibiotiques, et des dizaines de co-infectants sont libérées dans l’organisme lors de l’antibiothérapie (parasites, moisissures, qui ne sont pas éliminés par les antibiotiques), c’est là que la naturopathie intervient en parallèle pour permettre une action complète.

La nutrithérapie et phytothérapie

Les compléments en nutrithérapie et phytothérapie permettent de potentialiser le traitement antibiotique donc de le rendre plus efficace, tout en atténuant ses effets indésirables. Ils seront choisis pour :

Rendre le biofilm plus vulnérable pour que l’antibiotique puisse agir plus efficacement sur la borrelia
Utiliser des plantes et huiles essentielles antiparasitaires, antivirales pour éradiquer tous les co-infectants
Complémenter en probiotiques pour réensemencer la flore mise à mal par le traitement antibiotique lourd (maintien du système immunitaire et atténuation des douleurs intestinales liées à la prise d’antibiotiques au long-cours)
Soulager les symptômes spécifiques à chacun

La méthode Total Reset

La méthode Total Reset, en rééquilibrant tout le terrain en énergétique, et en permettant d’avoir un système immunitaire le plus performant possible, permet d’avoir de très bons résultats, jusqu’à une rémission complète, notamment en stade 2 et 3.

D’autre part, la maladie de Lyme peut rendre plus vulnérable aux allergies, et intolérances et inversement, la méthode Total Reset aidera également à soulager ces problématiques concomitantes.

A l’approche de l’été, prenez soin de vous, protégez vous ! Un doute ? N’attendez pas !

Pour toute information complémentaire, n’hésitez pas à prendre rendez vous !

En savoir plus sur la méthode total reset

Il y a un an, en avril 2022…

Je reçois un message de mon fils, sportif de haut niveau et interne en pôle d’entraînement régional. Sur le bord des bassins et rivières, il est tous les jours les jambes à l’air dans les herbes hautes, c’est inévitable.

« Dis maman, c’est normal que j’aie les ganglions gonflés et une grosse tâche rouge ? Je me suis fait piquer par une tique. » Je lui demande une photo (celle que vous voyez ci-dessus avec l’érythème migrant).

J’ai la chance d’avoir suivi une formation avec le Dr Arer à Saint Etienne en 2019, spécialisé dans l’accompagnement de la maladie de Lyme et pionnier de la médecine intégrative pour agir mieux et vite face à ce fléau.

Je lui prends aussitôt un rendez-vous en ligne avec un médecin pour lancer la procédure allopathique : prise de sang et antibiotiques. Le test Elisa revient positif.

En parallèle, je lui fais livrer les plantes et huiles essentielles à l’internat aussi vite que possible et lui fait un protocole sur mesure. C’est aussi cette semaine-là qu’ont lieu les visites médicales avec le médecin du sport pour rester sur la liste des sportifs de haut niveau. L’électrocardiogramme n’est pas bon, il présente des anomalies. Il doit être complété par un test à l’effort. Il se sent fatigué, a mal aux poumons, mais il n’est pas envisageable pour lui de faire une pause, c’est le début de la préparation des championnats de France. Il continue les compétitions. Les symptômes sur le souffle, le cœur et les poumons se sont fait très vite sentir.

Je sors l’artillerie lourde, compléments pour soutenir le traitement antibiotique, réduire fatigue et symptômes, protocole Total Reset pour rééquilibrer le système immunitaire – 3 mois d’accompagnement naturo.

Fin juin déjà, le test à l’effort avec le cardiologue est normal. Ouf, il peut continuer sa formation au pôle espoir.

Début 2023, il refait faire les tests sanguins, Elisa, et Western Blot, utilisé dans les autres pays européens, tout est bon. Sa visite avec le médecin du sport en avril 2023 nous confirme que tout est rentré dans l’ordre.